Neige

PHOTO NATURE NORD
Jean-Pierre SENECHAL

NEIGE & GLACE

*Fleur de glace*
C'est la nature et les éléments qui façonnent de tels "objets" ephémères que l'imagination n'oserait concevoir, celu-ci est immortalisé pour des millions qui ne seront jamais admirés. Et pendant ce temps la laideur des hommes conçoit les guerres et l'asservissement.

*Dormeur de neige*
	Je l'ai trouvé là, endormi sur une branche, au soleil, tout de blanc vêtu. A un moment il va fondre, mais s'il vous a ému ou touché, vous le garderez dans votre coeur.

*Patinoire naturelle*
Au beau milieu de la fôret, cette clairière s'est muée en patinoire géante. Pourtant il n'y a personne pour en profiter, sans doute la télé et les jeux vidéo ? Notre monde virtuel fait concrêtement du mal !

*Bataille de boules de neiges*
	Ici a du avoir lieu une bataille de boules de neige, la glace en porte la traçe. Voila une bataille où il n'y a que des vainqueurs, c'est ainsi que devrait être la vie, si son sens était compris de tous.

Paysage du Jura
Paysage glacé (-8), le froid vous transperce, avec l'aide du vent. Le froid est souvent dans notre société synonime de solitude, pensons que ce froid équivaut à la mort pour ceux qui n'ont rien et aux vacances pour les privilégiès....

*Guetteur derrière l'arbre*
	Ce soldat de neige et de glace veille derrière cet arbre, il attend peut-être un ennemi, ou l'arrivée du printemps. La vigilance est une vertu, elle permet de ne pas se laisser "endormir" par des mensonges ou des demi-vérités, faites justement pour nous endormir.

*Le VENT est un artiste*
Le vent est un artiste, ses oeuvres de glace sont magnifiques. Admirons tout ce qui est ephémère, comme la vie, et fuyons les certitudes, comme la mort.

*Cascade gelée*
	Ce cours d'eau s'est figé en surface en attendant le printemps, un mince filet coule encore sous la carapace. C'est l'hiver, mais puissons y des raisons d'espérer, la vie même discrête existe encore.

*Arbre nu et gelé*
Il était beau cet été, il était fier au printemps, même en automne il chatoyait de mille feux, là les passants se détournent de lui. Peut-être y voient-ils l'image de leur propre vieillesse, rien ne meurts, rien ne se crée, tout se transforme, encore faut-il y oeuvrer.

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